Icebergs
- La fonte des glaces - Climate
change
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Présentation
et scénario documentaire pour la grande toile Toile
en cours de réalisation (mai 2009)
Glaciers
et icebergs menacés.
Le changement climatique, la fonte des glaces et la montée
des eaux qui s'accélère sont des priorités
à prendre en considération.
Cette question qui touche à la survie de la planète
est le point de départ de la réflexion pour
la création d'une grande toile de 5 mètres x
3 mètres.
Une recherche d'images d'icebergs spectaculaires fut effectuée.
Un iceberg monumental, une véritable monument architectural
fut repéré et il deviendra, interprété,
l'élément central dominant de toute la composition,
occupant la plus grande surface de la toile.
Une présence s'impose dans toute sa brutalité...
bien que aggressée par des éléments techniques.
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Photo
d'un iceberg monumental
qui sera retenu et interprété pour la composition
de la toile |
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Documentation |
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Photos diverses d'iceberg et de vues de banquises. Photos de
fragments d'icebergs |
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• Dessins divers à partir des peintures d'icebergs
de George Back (vers 1840), de John Ross ou de Harris |
Peinture
de Harris |
"La
fonte des glaces" recherches à la mine de plomb
pour une toile de 5 mètres x 3 mètres - ©
R. Dumoux |
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Dessins à la mine de plomb d'un ours polaire, graphismes,
ombres et lumières. |
"Ours
polaire" dessin à la mine de plomb - © R.
Dumoux |
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Esquisses diverses de composition à l'aide des formes
fantastiques de certains icebergs. |
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Esquisse retenue avec le choix d'un iceberg monumental qui occupe
la plus grande surface. Travail des anfractuosités et
des failles diverses à la surface de ce monument |
"La
fonte des glaces" esquisse à la mine de plomb
pour une toile de 5 mètres x 3 mètres - ©
R. Dumoux |
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Document représentant le vaisseau spatial de la nouvelle
génération : il s'agit d'Orion qui devrait transporter
des astronautes sur la lune d'ici 2020. |
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Coupures de journaux. Articles scientifiques ou articles de
quotidiens. |
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Description
du projet,
mise au point dans les maquettes
C'est l'aspect monumental, écrasant et sublime de la
nature qui est retenu.
Cette vision de la nature dans toute sa force et sa splendeur
est agressée par un engin venu de l'espace: engin qui
diffuse des ondes violentes comme des éclairs de flammes
qui vont ébranler et disloquer une partie de l'iceberg.
D'autre part, abattu sur un fragment de banquise, un satellite
de navigation semble écrasé, brisé et ainsi
polluer tout autour. Deux astronautes sur un radeau de sauvetage
s'échappent de ce naufrage.
La nature est vraiment menacée : en atteste un ours polaire,
esseulé sur un autre débris de banquise. |
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Ebauche
de la toile - mai 2009 - © R. Dumoux |
La
toile en cours d'éxécution dans l'atelier -
mai 2009 - © R. Dumoux |
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La
toile de 5 mètres x 3 mètres dans l'atelier
- juin 2009 - © R. Dumoux |
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Compléments
textes |
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Pas de banquise, pas d’ours.
"L’avenir
de l’ours polaire n’est pas des plus optimistes.
Selon des estimations de l'Institut d'études
géologiques américain (USGS) et de l'Union
internationale pour la conservation de la nature,
les deux tiers des 20 à 25 000 ours polaires
vivant aujourd'hui risquent de disparaître du
fait du réchauffement planétaire d'ici
50 ans. « Pas de banquise, ça veut dire
pas d'ours polaires. C'est aussi simple que cela »,
explique Geoff York, spécialiste des ours polaires
de WWF. Des études montrent que les glaces
marines pourraient fondre en totalité pendant
l’été dans l’Arctique à
partir de 2020. L’ours polaire a besoin de la
banquise, sur laquelle il chasse le phoque, pour survivre.
La banquise est donc indispensable à la préservation
de l’espèce. L’ours polaire y chasse
le phoque, ce qui lui permet de stocker les graisses
dont il a besoin pour tenir l’hiver. Lorsqu’ils
sortent de l’hibernation, certains se font surprendre
par le recul prématuré des glaces. Ils
ont alors le choix entre faire traverser la banquise
à leurs petits. Mais les distances sont bien
souvent trop importantes. Ou rester sur place et manquer
de nourriture. Les ours polaires seraient aujourd'hui
15% plus légers qu'il y a 20 ans. Et le problème
est le même à l’automne."
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source : http://www.developpementdurable.com
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Tara, le plus grand dériveur polaire du monde
Tara, le plus grand dériveur polaire du monde,
a quitté Lorient le 11 juillet 2007 pour rejoindre
l’Océan Glacial Arctique. Pendant deux
ans, la goélette sera prisonnière des
glaces et servira de véritable base polaire
à tous les scientifiques présents à
bord. L’objectif de l’expédition
est d’étudier et de mieux comprendre
les phénomènes liés aux changements
climatiques dans les hautes latitudes. Il s’agira
également d’expliquer, de sensibiliser
et d’impliquer les citoyens du monde sur l’importance
et la fragilité des équilibres écologiques
de la planète.
Construit en 1989 à l’initiative du médecin
explorateur Jean-Louis Etienne, le voilier polaire
Tara, initialement baptisé Antartica, a été
conçu pour résister à la compression
des glaces en mouvement et aux très basses
températures. Les architectes français
se sont inspirés du Fram, le navire du norvégien
Fridtjof Nansen qui entreprit à la fin du XIXe
siècle de se laisser dériver avec son
bateau dans les courants arctiques. Tout comme le
Fram, sa coque est plate et ronde, avec une structure
renforcée, ce qui lui permet d’échapper
à la compression de la banquise en glissant
et en montant sur la glace.
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L’expédition
« Tara Arctic 2007-2008 » a pour objectif
l’étude et la compréhension des
phénomènes liés à l’effet
de serre dans les régions polaires qui sont
les premières affectées par les bouleversements
climatiques. Ces 50 dernières années,
la température moyenne du globe a augmenté
de 0,6° C, alors qu’elle a progressé
de 2,1° C en Arctique. La banquise de l’océan
arctique fonctionne comme un bouclier thermique et
sa fonte rapide (8% de sa surface en 30 ans) accélère
le réchauffement global en réduisant
le rôle de la glace de mer en tant que réflecteur
de la chaleur vers l’espace. La banquise estivale
de l’océan Arctique va-t-elle disparaître
? Cet événement climatique extrême
aurait d’énormes conséquences
sur notre environnement et affecterait durablement
les populations du Nord de l’Europe, de l’Amérique
et de la Russie.
À partir de septembre 2006, la goélette
se fera enserrer par la banquise dans l’Océan
Arctique par 82° Nord et en ressortira presque
deux ans plus tard, après une dérive
de 1800 kilomètres. Tara constituera alors
une plate-forme d’activités scientifiques
où se retrouveront les plus grands laboratoires
polaires et océanographiques du monde pour
observer, collecter et analyser les phénomènes
climatiques dans les hautes latitudes.
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Compléments
vidéos |
>
Tara - Voyage au coeur de la machine climatique À bord
du Tara, emprisonné pendant plus d'un an par la banquise
dans l'océan Arctique,... |
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Liens
Internet |
>
Cité des sciences : dossier en ligne de l’exposition
d’actualité Pôle Nord-Pôle Sud :
les scientifiques en alerte
>
Sciences et Vie : un gigantesque effondrement glaciaire dans
le grand sud
>
le
film de Yann Arthus-Bertrand
>
le
film de Jean-Albert Lièvre et Nicolas Hulot |